Temps mort d'Harlan Coben

Temps mort

d'Harlan Coben

Fleuve noir, 343 pages

20€

Voici l’histoire :

A priori Myron Bolitar n’a aucune envie de jouer les baby-sitters auprès de Brenda Slaughter, sublime jeune espoir du basket féminin menacée par des coups de fil anonymes. Mais ni le charme électrique de Brenda, ni sa terrible histoire ne laissent Myron indifférent : elle n’avait que cinq ans quand sa mère a mystérieusement disparu, et voilà que son père Horace se volatilise à son tour…

Une belle femme en péril et un vieil ami disparu - Horace a en effet joué un rôle décisif dans la carrière de Myron -, il n’en faut pas plus pour que l’agent sportif se lance dans l’enquête, le jugement peut-être un brin altéré par ses sentiments. Mais l’entreprise s’avère délicate : la destinée de la famille Slaughter est inextricablement liée à celle de la dynastie Bradford, et personne ne se risquerait à évoquer ce qui s’est passé vingt ans plus tôt dans le manoir où la mère de Brenda était employée. Encore moins au moment où Arthur Bradford se présente au poste de gouverneur.

Personne…

A part les morts eux-mêmes…

Mon avis :

Pour certains l’auteur s’essouffle et perds un peu de son originalité mais pas pour moi. Il reste toujours aussi captivant et je prends toujours un plaisir immense à dévorer chacun de ses livres et celui-ci ne fait pas exception. Myron Bolitar est un personnage récurrent dans la saga Coben et je l’ai toujours apprécié même si par certains côtés, je le trouve trop confiant et naïf mais c’est ce qui fait son charme. Ce livre est probablement le plus rude pour lui, même si je n’ai pas encore lu « Promets-moi » mais je m’en doute vu que chronologiquement il devrai normalement arriver après. Bon là je me perds un peu en conjoncture. Revenons-en au point essentiel : l’histoire. Très bon rythme comme d’habitude, on ne découvre jamais le coupable et les raisons de ces disparitions qu’à la toute fin du livre. D’ailleurs fin un peu triste pour Myron je trouve. On suit toujours ses enquêtes, ainsi que la gestion de son entreprise et ses histoires de cœur avec la belle Jessica. Win peut être un peu moins présent j’ai trouvé mais toujours fidèle au poste idem à quelques détails près pour Esperanza.

Très bon Coben, il manie toujours très bien l’art du suspense.

Ma note : 8/10.

Comments

[pom']

je trouve qu'il emploie toujours le même scénario du coup je vois arriver la fin, c'est frustrant, je vais quand même l'emprunter à la biblio par curiosité

[deliregirl1]

Karine: Je suis comme toi, j'arrive toujours à trouver le filon avant la fin mais ça ne m'est jamais encore arrivée avec les livres de Coben.

[Karine]

Si on ne trouve pas le coupable avant la fin, je vais certainement me laisser tenter... c'est mon fardeau personnel, que de toujours trouver le coupable avant la fin!