L'invention de la solitude de Paul Auster

L'invention de la solitude

de Paul Auster

Babel, 304 pages

7,50€

Voici l’histoire :

" Paul Auster est devenu écrivain parce que son père, en mourant, lui a laissé un petit héritage qui l'a soustrait à la misère. Le décès du père n'a pas seulement libéré l'écriture, il a littéralement sauvé la vie du fils. Celui-ci n'en finira jamais de payer sa dette et de rembourser en bonne prose le terrifiant cadeau du trépassé. " Là se trouve - Pascal Bruckner le note d'emblée dans sa lecture - la clef de voûte du système Auster. L'Invention de la solitude est le premier livre du jeune écrivain, c'est aussi le livre fondateur de son oeuvre, son art poétique. Dans les deux parties - Portrait d'un homme invisible (le père) et le Livre de la mémoire -, Paul Auster interroge la mémoire familiale et met en place un univers que l'on retrouvera dans chacun de ses romans.

Mon avis :

Voici encore une lecture en demi-teinte. Je ne suis pas vraiment fan des histoires à tiroirs (comprenez histoires avec pleins d’autres histoires dedans) et le livre en assez remplis.

Comme ma précédente lecture, sa plume fait toujours merveille et je ne peux pas vraiment dire que je me suis ennuyée mais l’intérêt c’est un peu (beaucoup ?) perdu dans la seconde partie. Qui d’ailleurs représente la partie de l’histoire dans l’histoire.

On ne peut donc pas dire que je n’ai pas aimé mais je n’ai pas retrouvé le style magique de Brooklyn Follies ou le ton touchant du Livre des illusions ou la magie de Mr Vertigo.

Peut-être est-ce aussi le sujet du père absent-présent qui m’a posé problème. J’ai aussi remarqué que j’ai du mal à lire les livres qui traitent de l’auteur lui-même ou qui en a l’air, il faut dire aussi que je ne suis pas une très grande fan du style autobiographique donc ceci explique cela.

Ma note : 6/10.