Dope de Sara Gran

27 avril 2010

Dope Dope

de Sara Gran

Points, 270 pages

7€

Voici l’histoire :

Josephine devrait être morte. D'une overdose, ou d'une balle. Pourtant elle tente de refaire sa vie. Un couple fortuné lui propose de rechercher leur fille, Nadine, disparue après avoir sombré dans la drogue. Elle relève le défi. La voici donc de retour dans les bars de nuit des bas-fonds de Manhattan, parmi les junkies, les dealers, les prostituées et les fantômes de son propre passé.

Mon avis :

Pleine de bonnes résolutions et parce que je veux montrer que je suis une fille sérieuse, me voici donc à écrire ma critique sur l’un des dix premiers livres faisant partie de la sélection du meilleure polar des éditions Points.

Petite déception pour ce premier livre, je dois bien l’avouer, j’en attendais plus et penser que l’auteur explorerait l’univers et la noirceur de la drogue plus profondément. Hors le sentiment qui a largement prédominé durant ma lecture, c’est que l’auteur restait beaucoup trop en surface et aurait pu largement aller plus loin dans son histoire.

Comme je dis quitte à écrire sur un sujet aussi lourd autant aller jusqu’au bout et en décrire toute la noirceur et la bassesse de ce monde là. Hors en lisant ce livre j’ai plutôt eu l’impression que l’héroïne traînée dans un quartier presque normal ou non pas dans le milieu relativement dangereux et nocif de la drogue.

Certes on pourrait justifier par le fait qu’elle est censée être connu dans cet univers mais tout de même beaucoup trop de choses m’ont paru aisé. Tout le monde répond à ces questions, personne ne se dérobe ou ne chercher à l’entuber. Certes certains de ces indics lui demandent bien un peu d’argent mais ils se mettent tous très vite à table et j’ai quand même trouvé cela un tout petit peu trop gros et facile.

Cela m’étonnerait franchement que toi soi aussi aisé dans ce monde. En commençant ce livre, je m’attendais à un livre bien noir, bien couillu sur les bas-fonds de Manhattan et je me suis retrouvée à suivre un périple sans embûches, sans ennuis.

Seul la fin rehausse légèrement le niveau et ne nous offre pas d’happy ending, heureusement car je doute sincèrement qu’avec une fin différente la qualification de roman noir aurait pu être possible pour moi.

Cependant je tiens à préciser que pour un premier roman, Sara Gran montre un grand potentiel mais justement peut-être parce qu’il s’agissait là de son premier roman n’a-t-elle pas voulu en faire trop. Pour moi un peu plus de noirceur et de profondeur aurait été les bienvenus et m’aurait sans doute fait beaucoup plus apprécié le roman.

Dommage donc mais je me dit que si ce premier livre ne m’a totalement convaincu la suite ne pourra qu’être meilleure.

Ma note : 6,5/10.

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