Glam, jalousie et autres cachotteries de Cecily Von Ziegesar

Glam, jalousie et autres cachotteries

de Cecily Von Ziegesar

Michel Lafon, 333 pages

17,95€

Voici l’histoire :

À la journée d’orientation de l’université de Dexter, tous les yeux sont rivés sur Shipley Gilbert. De longs cheveux blonds, un corps de rêve, un visage angélique, des jambes bronzées, fuselées... Les garçons sont sous le charme : Tom, l’athlétique joueur de foot au look chic et décontracté ; Nick, un jeune musicien romantique dans le vent ; Adam, l’attendrissant fils de deux fermiers hippies ; même Eliza, sa colocataire punk, ne semble pas indifférente. Et comment ne pas l’aimer ? Elle est parfaite sous tous rapports.
Mais pourquoi a-t-elle a quitté New York pour s’inscrire dans cette université perdue au beau milieu du Maine ? Aurait-elle un secret à cacher ? Les cours débutent et un mystérieux personnage vient semer le trouble dans la vie des étudiants.

Mon avis :

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Michel Lafon pour m’avoir gracieusement offert ce livre.

Je ne connais Cecily Von Ziegesar que de nom n’ayant encore jamais eu l’occasion de lire un de ses précédents livres. Je connais « Gossip Girl » surtout grâce à la série télé dérivé des livres et même si je suis curieuse je n’ai encore jamais poussé jusqu’à lire le premier tome de la série, histoire de faire une comparaison.

Cependant je sais que l’auteur n’a pas sa langue dans sa poche et décrit très bien toutes les dérives de la jeunesse américaine et c’est donc sans surprise que j’ai retrouvé ce ton dans ce livre.

Elle n’a pas peur des mots et sait très bien décrire le quotidien du campus. Si certaines personnes s’étonnent de la réalité des faits, je peux dire de source assez sure que la plupart des cas présentés sont réels mais heureusement pas légions non plus.

Il faut dire aussi que le mode de vie des américains est à l’opposé du notre et qu’il peut être parfois peu aisée de se représenté la vie sur un campus américain. Beaucoup de choses se passent sur ces campus où les fêtes et les soirées sont nombreuses.

D’ailleurs comme le dit si bien notre héroïne, les jeunes qui arrivent sur le campus se retrouvent complètement livrés à eux-mêmes, seuls et libre de faire tout ce qu’ils souhaitent ou presque sans la surveillance des adultes ou des parents.

Si ici le trait est un peu exagéré, il n’empêche que les dérives existent et que la jeunesse d’aujourd’hui et encore plus la jeunesse américaine fait tout dans l’excès. Oui, les jeunes boivent, se droguent et font l’amour à foison. Pour eux l’université représente le dernier passage avant l’âge adulte et la vie active à proprement parler, donc ils en profitent à fond quitte à frôler l’illégalité.

Parlons un peu plus des personnages puisque je pense avoir en gros fait le tour du contenu. Je dois dire que j’ai eu un peu de mal à m’attacher aux personnages notamment parce qu’on passe parfois de l’un à l’autre sans trop savoir de qui il s’agit. Seul un personnage n’apparaît pas à la première personne ou très peu, c’est Eliza la copine de chambre de Shipley.

Cependant Shipley reste la narratrice principale et on suit un peu son dévergondage en quelque sorte. Elle arrive vierge sur tous les points à l’université mais n’en ressortira absolument pas comme ça.

Elle va faire des connaissances, va sortir avec Tom avant de tomber sous le charme de quelqu’un d’autre. Elle va découvrir les soirées, la drogue, l’alcool, le sexe, les cours et la vie en communauté. Toutes des choses nouvelles pour une ancienne fille sage par défaut.

En conclusion, il s’agit d’une tranche de vie d’un campus américain avec tout que cela comporte comme nouvelles expériences. On adhère ou pas mais pour ma part j’ai passé un moment agréable, sympa même si ce n’est pas forcément le livre du siècle.

Le style de l’auteur est simple, explicite, intemporel. Il plaira sans doute aux ados même si je leur conseillerai de ne pas forcément reproduire l’exemple de certains personnages du livre.

En tout cas j’essayerai de me procurer le tome 1 de « Gossip Girl », histoire de voir ce que ça donne.

Ma note : 6,5/10.

PAL 47/221

Comments

[Medical research]

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[DF]

"Notamment les fraternités qui n'existent pas chez nous ou très peu quand même."

A noter que ce genre de tradition (sociétés d'étudiants) est assez répandu dans des pays d'essence plus ou moins germaniques: Suisse (la Société des étudiants suisses est très active et recense des pelletées de sections, entre autres), Belgique, Allemagne, Autriche - entre autres.

Un exemple suisse ici: http://www.sancta-johanna.ch.

[100choses]

J'ai lu et passé un très bon moment avec le tome 1 de Gossip Girl, même si bien sûr ce n'est pas le livre du siècle, et qu'il y a quelques horribles erreurs de traduction.
Du coup je suis assez tentée par celui-là!

En revanche, je ne suis pas sûre que la vie sur un campus américain facilite tous les débordements dont tu parles. J'ai expérimenté la fac en France et actuellement à l'étranger sur un campus sur le modèle américain. Eh bien, la vie est ici beaucoup plus rangée et saine que ce que j'ai pu voir en France et je trouve les gens beaucoup plus matures. Maintenant cela doit varier aussi selon les campus et les départements d'études au sein de chaque campus.

[Véro]

Ce n'est pas trop mon genre de livre donc je passe sur ce titre.

[deliregirl1]

Poulp: Certes mais disons que les campus favorisent encore plus cette notion de proximité, de fêtes etc... Notamment les fraternités qui n'existent pas chez nous ou très peu quand même.